Une conférence de Georges Brun : le mercredi 11 janvier, à partir de 18h, au Centre Roger-Fourneyron, salle Didier Azas.
Dès la sédentarisation des peuples occidentaux s’imposa la création de règles d’urbanisme et se développa en parallèle le rêve d’une cité idéale. Ce rêve variera au cours des millénaires selon les nouveaux besoins de nos civilisations en évolution, même si on conservera toujours quelques règles intangibles qui perdureront jusqu’à nos jours.
Oublié à la chute de l’Empire romain, le rêve fut abandonné pour une anarchie urbaine ingérable. Les grandes épidémies firent leur lit de ce chaos urbain insalubre et inefficace. Les Humanistes, en redécouvrant les recherches des philosophes grecs sur ce sujet s’intéressèrent alors à nouveau à la notion de Cité Idéale. Cette nouvelle mouture d’une cité du bonheur collectif connut son apogée au XVème siècle, dans l’Italie de la Renaissance. On allait enfin expérimenter une vie harmonieuse au sein de cités idéales, parées de monuments magnifiques, puisque nous étions en Italie!
Qu’advint-il de tous ces rêves de philosophes, de poètes, de peintres, d’architectes et de puissants du monde d’alors ? C’est ce que Georges Brun essaiera de nous faire découvrir en traitant d’un sujet qui passionne les êtres humains depuis toujours et continuera à enflammer l’imagination des générations à venir.