Clermont : Samedi 1er février 2025 à 15h (départ du Puy à 12h30)
Deux frères rivaux, une dame à conquérir, une fille vengeant sa mère, bienvenue dans l’intrigue médiévale, espagnole et trépidante d’Il Trovatore, œuvre qui consacra Verdi comme compositeur national de l’Italie romantique. Deuxième volet de sa trilogie, commencée avec Rigoletto et qui s’achèvera par La Traviata, cet opéra aux multiples rebondissements réunit à lui seul tous les ingrédients d’un roman de cape et d’épée : châteaux, soldats, bûcher, hors-la-loi et situations extrêmes auxquelles doivent faire face les personnages animés par des passions exacerbées, l’amour, la jalousie, la haine et le désir de vengeance… Verdi compose ici une œuvre sombre et flamboyante, où sorcières, trouvères, gitans et princesses donnent vie à un opéra d’une fulgurance inédite.
Après le succès de Turandot en 2023 et Norma en 2024, la Compagnie lyrique espagnole Ópera 2001 confie la mise en scène à Aquilès Machado, pour une version classique et respectueuse du livret. Et sous la baguette inspirée de Martin Mázik, vous retrouverez des artistes d’exception qui feront revivre sur scène ce chef-d’œuvre du bel canto.
Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l’enquête. Pour l’assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome. La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L’Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de sa cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu’à Rome, le pape condamne les nudités de le chapelle Sixtine. Perspective(s) est un polar historique épistolaire. Du broyeur de couleurs à la reine de France en passant par les meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, chacun des correspondants joue sa carte. Tout le monde est suspect.
Venise, au 18ème siècle. A l’Institut Sant’Ignazio, orphelinat et conservatoire pour jeunes filles, tout le monde s’agite en vue de la visite imminente du nouveau Pape et du grand concert qui sera donné en son honneur. Teresa, jeune domestique silencieuse et solitaire, fait alors une découverte exceptionnelle qui va révolutionner la vie du conservatoire : un piano-forte.
Loin de l’image d’une ville-musée, Venise vibre de toute la gaieté italienne. Une douceur, un plaisir de vivre qui jaillissent des tableaux de Giambattista Tiepolo, de la musique de Vivaldi, du théâtre de Carlo Goldoni, des aventures de Casanova. Une dévotion aux sens à laquelle s’ajoute un esprit profondément républicain, ouvert au monde. Dominique Fernandez nous raconte le glorieux passé de cette ville si singulière posée sur les eaux, décrit le développement de l’art, rappelle les navigateurs audacieux, et dessine les contours de sa Venise personnelle en n’oubliant rien des lieux phares comme la place Saint-Marc, l’Accademia, les Zattere ou l’église San Zanipolo. Il cite avec bonheur les grands écrivains voyageurs qui ont aimé Venise et ont été inspirés par elle… Cet ouvrage redonne ses couleurs à la « cité des Doges » et révèle nombre de mystères vénitiens. Il offre ainsi au lecteur une promenade d’une érudition sans pareille, guidé par un piéton amoureux de la Sérénisssime.
Si peu de Marco LODOLI (2024)
« Quand l’amour est comme le mien, juste un rêve solitaire infini, une insulte au malheur, un crachat à la face du destin, alors il élève ses flammes jusqu’aux cieux, il brûle et purifie tout et ne s’éteint jamais, ne se réduit jamais à un feu dans une cheminée qui réchauffe et apaise, qui illumine une maison bienheureuse. » Le nouveau roman de Marco Lodoli raconte la passion silencieuse et implacable d’une femme, concierge dans une école, pour Matteo, professeur et écrivain, qui ne remarque rien, trop pris dans son art, ses ambitions, dans l’illusion d’être différent des autres. Elle n’a pourtant jamais cessé de l’aimer. Mais à quel prix ? Quarante années passées à le défendre des dangers, du mal, du monde. En silence, en secret, car pour aimer ainsi, il faut savoir tout perdre. Elle a dû être inflexible, féroce. Protéger et chérir sans jamais s’exposer, sans se dévoiler : « J’avais besoin de le voir chaque matin, d’échanger avec lui un rapide bonjour, et imaginer que sans moi, qui ne suis presque rien, il se serait égaré dans l’existence comme un enfant dans la forêt. »
L’italien de Arturo Perez-Reverte (2024)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Elena Arbués, libraire d’Algésiras, une jeune veuve dont le mari a été tué au cours de l’attaque contre la marine française à Mers el-Kébir, voit son destin chamboulé par le hasard. Lors d’une balade sur la plage, elle découvre le corps d’un homme blessé, ramené par la mer. En lui sauvant la vie, elle se retrouve impliquée dans des opérations militaires qui se jouent sous ses yeux, car cet homme, Teseo Lombardo, fait partie d’un groupe de plongeurs de combat italiens qui s’infiltrent par la mer dans le port de Gibraltar, à dos de torpilles autopropulsées, pour déposer des charges explosives sous les bateaux ennemis. Par désir d’aventure (ou pour venger son mari ?), Elena décidera de participer secrètement aux opérations de sabotage…
Antonia de Gabriella Zalapi (2019)
Issue de grandes dynasties viennoises et anglaises au cosmopolitisme vertigineux, Antonia est mariée à un nanti de Palerme. Soumise et contrainte à l’oisiveté, mais lucide, elle rend compte dans son journal de ses journées-lignes et du profond malaise qu’elle éprouve. Suite au décès de sa grand-mère, Antonia reçoit quantité de boîtes contenants lettres, carnets et photographies. En dépouillant ces archives, elle reconstruit le puzzle du passé familial et de son identité intime, puisant dans cette quête, deux ans durant, la force nécessaire pour échapper à sa condition. Roman d’une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies tirées des archives familiales de Gabriella Zalapì. Comme chez Sebald, elles amplifient la puissante capacité d’évocation du texte.
Wilibald de Gabriella Zalapi (2024)
Depuis l’adolescence Mara est habitée par un tableau suspendu dans le salon de son H.L.M. Willibald, qui a acheté cette toile dans les années 1920, la hante tout autant. Lorsqu’il fuit Vienne en 1938, il n’emporte que ce Sacrifice d’Abraham, soigneusement plié dans sa valise. Entrepreneur et collectionneur juif, il refait sa vie au Brésil, loin des siens. Lors d’un séjour en Toscane chez sa mère Antonia, Mara déchiffre les lettres de Willibald qu’elle retrouve dans un hangar. Elle observe les photos, assaille de questions Antonia, « qui sait mais ne sait pas ».
Ilaria la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi (2024)
Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes que les deux chantent à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un « guépard nerveux » dans un nuage de nicotine pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout.
Le 15 Octobre 2024, au Centre Pierre Cardinal du Puy- en-Velay, à l’invitation de l’association Dante ALIGHIERI et après la projection au Ciné dyke du film « Bellisima (1951) avec la divine Anna Magnani, Hakim Fdaouch de l’institut Lumière à Lyon nous a fait découvrir ou approfondir la connaissance de l’œuvre de l’immense cinéaste qu’a été Luchino Visconti.
1938, à Turin. Ginia a quitté avec son frère le foyer familial pour trouver du travail en ville. Elle se montre particulièrement créative pour la couture dans l’atelier où elle est employée tandis qu’elle est fascinée par sa rencontre avec une jeune femme modèle pour des artistes.
Nouveautés bilingues (de nombreux titres figurent déjà au catalogue) :
ERRI DE LUCA : Trois chevaux (Tre cavalli)
Alberto MORAVIA : L’amour conjugal (L’amore coniugale)
Italo CALVINO : Le vicomte pourfendu (Il visconte dimezzato)
Carlo LEVI, SCIASCIA etc. Itinerari italiani
Maurizio DE GIOVANNI : L’Affaire Carosino/L’omicidio Carosino
Maurizio DE GIOVANNI: I vivi e i morti /Mammarella
Nouvelles fantastiques italiennes en Français
Les jardins de Torcello de Claude GALLAY (Août 2024)
Elle se prénomme Louise, mais a choisi de se faire appeler Jess. L’héroïne du merveilleux nouveau roman de Claudie Gallay a quitté la France et sa famille pour s’installer à Venise. Où elle gagne sa vie comme guide sur mesure, régalant ses clients d’anecdotes et leur faisant découvrir les arcanes de la Sérénissime. Quand il lui faut quitter son logement de la Guidecca, Jess découvre Torcello. La dernière île de la lagune, plus humide que jamais depuis la crue exceptionnelle de 2019. Elle y pénètre dans une maison étonnante sans boîte aux lettres. Le royaume enchanteur de Maxence Darsène avec ses jardins, ses arbres, ses plantes, ses chevaux et son potager. La voici engagée pour classer les dossiers de l’avocat pénaliste sur le point de remiser sa toge. Un être complexe et sensible qui croit « en la vie et en sa poésie ». Autour de lui, il y a le chat Spoontus ; Elio, l’énigmatique gardien et homme à tout faire ; Colin, le compagnon de Maxence qui sous-titre des films. Tous les personnages de Claudie Gallay attendent quelque chose, dans un décor naturel somptueux où l’on peut se perdre et renaître. L’autrice des « Déferlantes » décrit magnifiquement Venise avec ses variations et ses mouvements.
Les merveilles de Viola ARDONE (Août 2024)
Elba porte le nom d’un fleuve : c’est sa mère qui l’a choisi. Seuls les fleuves circulent librement, lui disait-elle, avant de disparaître mystérieusement. Depuis, Elba grandit seule dans cet endroit qu’elle nomme le monde-à-moitié : un asile psychiatrique, à Naples. C’est là qu’elle pose son regard d’enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son Journal des maladies du mental. Jusqu’au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n’a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité. Après le succès du Train des enfants et du Choix, Viola Ardone poursuit son exploration de l’Italie du XXe siècle. Une ode aux mots qui rendent libre et au pouvoir des femmes, par l’une des grandes voix de la littérature italienne d’aujourd’hui.
La liberté au pied des oliviers de Rosa VENTRELLA (Avril 2020)
Teresa et Angelina sont deux soeurs que tout oppose : Teresa est délicate et silencieuse tandis qu’Angelina, sa soeur cadette, est impertinente et curieuse. Toutes deux grandissent dans l’Italie des années 1940, au coeur des Pouilles, entourées de leur père et de leur mère Caterina, à la beauté incomparable. Lorsque leur père part à la guerre, leur mère comprend que cette beauté sera sa principale arme pour subvenir à leurs besoins. Elle cède alors à un terrible compromis, sans savoir que celui-ci viendra réveiller la malalegna : ce bavardage incessant et empoisonné des commères, véritable malédiction qui tourmente le village depuis la nuit des temps. Le concert de chuchotements qui serpente de porte en porte se propagera alors jusqu’à atteindre ses filles, Teresa et Angelina, déterminant à jamais leur destin.
La fileuse de verre de Tracy CHEVALIER ( mai 2024)
A Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n’est pas l’atelier des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l’entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu’elle devra œuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l’amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l’atelier Rosso…. De ce côté de la lagune, le temps s’écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l’eau, le récit traverse, de siècles en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu’Orsola façonne ses bijoux. S’ils servent déjà de monnaie d’échange sur le continent Africain, ils orneront bientôt le cou d’impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime. Tracy Chevalier fait le portrait d’une femme, celui d’une famille et celui d’une ville, aussi intemporelles que le sont les chefs-d’œuvre de l’île du verre.
L’Italienne de Adriana TRIGIANI (février 2015)
Enza et Ciro ont grandi à quelques kilomètres l’un de l’autre mais se rencontrent pour la première fois au début du XXe siècle dans les Alpes italiennes. Ciro est bientôt contraint de partir à New York pour devenir apprenti chez un cordonnier à Little Italy. De son côté, Enza s’installe également aux Etats-Unis pour aider les siens à sortir de la misère. La Première Guerre mondiale éclate.
Date de reprise 20 mars 2024 Titre original Rosso come il cielo (2005)
Synopsis : Mirco perd la vue à l’âge de dix ans et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé. Loin de son père, il ne peut plus partager avec lui sa passion du cinéma. Il trouve pourtant le moyen de donner vie aux histoires qu’il s’invente : il enregistre des sons sur un magnétophone puis coupe les bandes, les colle et les réécoute. L’école très stricte n’approuve pas du tout ses expériences et fait tout pour l’en écarter. Mais Mirco, loin de se résigner, poursuit sa passion…
Synopsis :À Cinecittà, dans l’Italie d’après-guerre, le réalisateur Alessandro Blasetti lance un casting pour trouver l’enfant de son prochain film. Maddalena y voit l’occasion pour sa fille Maria de vivre une vie meilleure. Elle sacrifie alors son mariage et ses économies pour lui offrir les leçons qui feront d’elle une star. Arrive enfin le grand jour des essais…
Sauf qu’aujourd’hui, ils ont vieilli, et leur colère s’est transformée en déception. Ils n’ont plus besoin de Dieu, ni d’un parti. Ou s’ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver. Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d’un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable.
Hôtel Roma de Pierre Adrian (2024)
« Je pardonne à tous et à tous je demande pardon. Ça va ? Pas trop de bavardages. » Le 27 août 1950, Cesare Pavese se donne la mort dans la chambre 49 de l’Hôtel Roma, à Turin. Il laisse un mot d’excuse, des poèmes et un journal intime, Le Métier de vivre. Pierre Adrian a retracé le dernier été d’un écrivain hanté par le suicide. Il a cherché dans sa vie et dans ses livres de quoi nous apprendre, malgré tout, le douloureux métier de vivre.
Le palais de l’infortune de Donna Leon (2024)
Un soir d’hiver, un corps est retrouvé dans les canaux de Venise. La victime, un ouvrier travaillant pour le palazzo Zaffo dei Leoni, semblait en apparence sans histoire. Mais la veille de sa disparition, lui et Brunetti avaient eu une discussion compromettante sur la future gérance du palais, bijou patrimonial de Venise.En menant l’enquête, le commissaire découvre avec stupeur que le défunt avait une fascination malsaine pour les années de plomb en Italie. Brunetti se plonge alors dans ses souvenirs de cette période trouble dans l’histoire de son pays, afin de résoudre l’affaire et éviter un nouveau drame.
Goliarda d’Angelo Pellegrino (2022) en italien
Tra i vicoli di Gaeta e nelle pagine di questo libro, Goliarda Sapienza è ancora viva. A rievocarla è l’uomo che l’ha amata pazzamente, e che ora, in anni meno pazzi, torna nei luoghi della loro felicità. Sentendo risuonare all’improvviso quella voce roca nei bar dove lei scriveva L’arte della gioia, mentre guarda le onde del mare e le fotografie ingiallite dal tempo, Angelo Pellegrino ci regala i suoi ricordi piú nascosti, e tuffa nel passato uno sguardo pieno di gentilezza per ripescarne mille tesori. Potente e irrequieta, radiosa e febbrile, Goliarda rinasce attraverso le parole luminose del marito, che disegna della sua «Iuzza» un ritratto nuovo, vivissimo e privato.
Le regole dello Shangai d’Erri De Luca (2023) en italien. Disponible aussi en français
Lei è una giovane gitana in fuga dalla famiglia per sottrarsi al matrimonio combinato con un uomo anziano, lui è un orologiaio che sta campeggiando sul confine e la accoglie nella propria tenda. L’incontro inaugura un’intesa fatta di dialoghi notturni sugli uomini e sulla vita, uno scambio di saperi e di visioni – lei che crede nel destino, nei segni, nel dio delle cose, lei che addestrava un orso e lo amava come il migliore degli amici; lui che si sente un ingranaggio dentro la macchina del mondo e che quel mondo interpreta secondo le regole dello Shangai, come se giocare fosse un modo per mettere ordine nel caos. Un’intesa che durerà a lungo, anche da lontano, e finirà per modificare l’esistenza di entrambi: uno scarto nel gioco, un bastoncino che si muove.
la bella estate de Cesare Pavese Ed. bilingue et Ed. scolastica
« À cette époque-là, c’était toujours fête. Il suffisait de sortir et de traverser la rue pour devenir comme folles, et tout était si beau, spécialement la nuit, que, lorsqu’on rentrait, mortes de fatigue, on espérait encore quel quelque chose allait se passer… »