Claudio Magris Classé sans suite
Trieste, 1945. Un original collecte des armes et les expose pour qu’elles deviennent des reliques. Un grand roman d’histoire humaniste.
« La littérature est un territoire où l’on cherche sa propre identité », Claudio Magris 28/10/2017 France culture : Le temps des écrivains
Elena FERRANTE L’enfant perdue
Que vaut « L’enfant perdue », le tant attendu 4e et dernier tome de « L’Amie prodigieuse » d’Elena Ferrante ? France inter le masque et la plume
Goliarda SAPIENZA L’Université de Rebibbia
L’Université de Rebibbia est le récit du séjour que fit Goliarda Sapienza dans une prison en 1980. Moment critique dans la vie de l’auteur: après s’être consacrée de 1967 à 1976 à l’écriture du monumental roman L’Art de la joie et avoir fait face à un refus général des éditeurs italiens, c’est une femme moralement épuisée qui intègre l’univers carcéral de Rebibbia, la plus grande prison de femmes du pays. Pour un vol de bijoux qu’il est difficile d’interpréter : aveu de dénuement ? Acte de désespoir ? N’importe.
Comme un pied de nez fait au destin, Goliarda va transformer cette expérience de l’enfermement en un moment de liberté, une leçon de vie. Elle, l’intellectuelle, la femme mûre, redécouvre en prison – auprès de prostituées, de voleuses, de junkies et de jeunes révolutionnaires – ce qui l’a guidée et sauvée toute sa vie durant : le désir éperdu du monde.