Compte rendu de l’assemblée générale du 3 octobre 2017 : Une nouvelle fois la Dante a fait salle comble pour son assemblée générale. Mardi soir, au centre Roger Fourneyron, anciens sociétaires (la fidélité est de règle à la Dante) et nouvelles recrues témoignaient par leur présence de la vitalité de l’association. Les activités sont si nombreuses que pour les présenter toutes sans terminer la réunion à des heures indues, le déroulement de l’assemblée avait été minutieusement préparé.
LE RAPPORT MORAL
Le rapport moral ne pouvait être que positif : les cours d’italien, la chorale Andante, le Piccolo DanTeatro, les cours de cuisine italienne, les sept films, les conférences, les opéras, 
les voyages ont été suivis par un public nombreux et apparemment satisfait. Mais Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, soulignait la présidente, « chi si ferma è perduto ». Le fonctionnement de la Dante a une originalité qui est probablement une des causes de son succès. Une fois réglée la cotisation (de 30€ pour les adultes), tout est gratuit pour les sociétaires (sauf les voyages, bien sûr). La possibilité de déduire les dons des impôts est là pour inciter à devenir membres bienfaiteurs, la générosité d’un grand nombre de sociétaires permettant de ne pas augmenter les cotisations. Mais ce système requiert que le nombre d’adhérents soit élevé, et se maintienne à ce niveau : 506 pour l’exercice qui se termine. C’est pourquoi Christiane Michel est toujours inquiète devant une baisse, même minime, du nombre d’adhérents ! Dans ce panorama positif (le trésorier Luc Tomati soulignerait ensuite la bonne santé 
financière de l’association), quelques ombres au tableau : les difficultés causées par le plan Vigipirate pour l‘organisation des cours et des permanences de la bibliothèque à l’Ecole Michelet, un nombre peu élevé de candidats au concours organisé chaque année pour les lycéens italianisants du département. L’une des boursières de l’an dernier, Emma Bos, élève du lycée Léonard de Vinci de Monistrol, parlant aussi au nom de ses deux camarades du Lycée Simone-Weil, Lydie Bravard-Chevalier et Eva Béringer, apportait, par l’enthousiasme de son témoignage sur son séjour de quinze jours à Rimini, la preuve que la Dante ne se trompe pas en consacrant des sommes très importantes à ces bourses. Pour résumer en un mot cette expérience italienne : « C’était génial ! ». La Dante ne s’est pas contentée d’attribuer des bourses, elle a aussi offert les lots des concours organisés par les professeurs d’italien dans les collèges.
LES ACTIVITES
La présidente insistait sur le fait qu’à la Dante on travaille en équipe, et qu’on est heureux de collaborer avec d’autres associations. Chaque responsable d’activité a ainsi fait le bilan de l’année écoulée et annoncé ce qui allait se passer en 2017/2018 : les cours de langue et de civilisation italiennes de six niveaux ont repris, ainsi que les répétitions de la chorale et du club théâtre. Après le succès du concert de Pâques, c’est à un concert de Noël que nous convie la chef de chœur Colette Magnand-Descours, le 20 décembre à la Commanderie Saint-Jean, avant l’audition de fin d’année le 27 juin. Chantal Bocquet annonçait qu’une nouvelle pièce était en chantier, le spectacle de fin d’année étant prévu le 8 juin au Mayapo. Le secrétaire Alain Eymard rappelait le succès des cours de cuisine animés par Mariuccia Bertolozzi, le premier cours aura lieu le samedi 25 novembre. L’an dernier quatre conférences seulement ont été présentées, elles seront plus nombreuses cette année, avec l’intervention de conférenciers italiens (parlant français, rassurez-vous !) : après celle de Carlo Cifronti sur De Gasperi en collaboration avec le Mouvement européen, ce sera le tour le 13 octobre, avec la Guillaume Budé, de celle de Giulio Fedeli sur « Deux voix féminines de la poésie italienne du XXe siècle : Margherita Guidacci et Maria Luisa Spaziani », puis de celle de Mariuccia Bertolozzi, le 24 novembre, sur le sculpteur Marino Marini. Le 7 décembre Patrick Favre-Tissot nous fera découvrir un compositeur d’opéra méconnu, Giovanni Pacini (1796/1867). D’autres conférences n’ont pas encore été datées : celle de Georges Brun sur les mosaïques siciliennes, de Marie-Thérèse Giorsetti sur l’émigration italienne en France de 1860 à 1960, d’Hélène Suzanne sur le cinéma sous le fascisme. Viendra de Milan Rita Leone pour parler du cappuccino et de la diète méditerranéenne. C’était ensuite au tour de Georges Brun, vice-président, d’évoquer les opéras de l’an dernier, « Norma » à St Etienne et « Don Giovanni » à Clermont-Ferrand, ainsi que les trois vus à Massa Matittima (« Tosca », « Rigoletto », « Don Pasquale ») durant le voyage musical d’été, et d’annoncer ceux que la Dante ira voir à Saint-Etienne (« Requiem » de Verdi le 10 décembre, « Adriana Lecouvreur » de Cilea le 28 janvier, « Sémiramis » de Rossini le 4 mars) et à Clermont-Ferrand (la « Traviata » le 4 janvier). Maryse Promeyrat expliquait comment travaille la commission cinéma. Le premier film, « Fais de beaux rêves », de Marco Bellocchio, sera projeté à Ciné-Dyke du 21 au 24 octobre, et sera suivi de six autres films, parmi lesquels une reprise « Sandra », de Luchino Visconti, qu’accompagnera une conférence de Giulio Fedeli sur ce grand metteur en scène. Grâce à Libera Marconi, en fin d‘année sera organisé un cercle de lecture animé par Ilaria Moretti sur les quatre romans d’Elena Ferrante qui remportent un succès international.
LES VOYAGES
Après un bref compte rendu des voyages de l’an dernier par les participants (Gênes en novembre, Bergame/Brescia en févier, la Sardaigne au printemps, les Pays baltes sur la trace des architectes italiens en juillet (le film pris par Alain Eymard sera projeté lors du repas du 11 mars), la présentation des voyages de la saison 2017/2018 occupait la fin de l’assemblée : les sociétaires ayant approuvé les destinations proposées par le CA, la Dante ira donc du 23 au 27 octobre à Pistoia, ville toscane au charme certain, capitale italienne de la culture 2017 (quelques places sont encore disponibles), visitera les « villas et jardins de la Riviera niçoise et de la Riviera dei fiori » du 19 au 23 février, destination présentée par Marie-Thérèse Giorsetti, se rendra dans le Tyrol italien et autrichien, avec un prolongement vers Salzburg, du 1er au 13 mai, voyage dont le vice-président donnait un avant-goût grâce à la projection de quelques diapositives… Le voyage musical d’été sera annoncé en temps utile, et des escapades de deux ou trois jours seront possibles.
Aucun désistement ni candidature nouvelle au C.A., qui a été reconduit en l’état.