Corinne Desarzens :L’italie c’est toujours bien Ce livre n’est pas un livre. C’est une valise. C’est une promenade. Une promenade buissonnière autour de l’étrange Annonciation (vers 1532) de Lorenzo Lotto. Une promenade faussement savante qui s’incline toujours devant le détour, l’impulsion, la délectation. Quelques jours dans la région des Marches sur les traces de ce peintre nomade, sur le mystère d’un chat tigré, sur le plaisir, chaque fois renouvelé, de se trouver en Italie, sur l’art de voyager léger. Que jeter ? Que garder ? Pour arriver à la question ultime. Que faire de sa propre carcasse ? Servi par une écriture incisive et précise, ce roman de Corinne Desarzens, qui nous balade entre l’aéroport Fiumicino à Rome, Venise et la région des Marches, s’apprécie par son sens du détail qui incite le lecteur à avoir celui de l’observation.
Giuseppe Di Piazza : La nuit appartient aux amants
Chronique d’une obsession dans une ville rongée par la mafia. À Palerme, en 1984, un jeune journaliste ambitieux, surnommé « Sansommeil » par ses proches en raison de ses fréquentes insomnies, enquête sur le meurtre d’une prostituée de luxe. Vera, originaire de Prague, a été retrouvée sauvagement battue et défigurée à l’acide avant de mourir de ses blessures. Bientôt, le journaliste et son acolyte photographe sont chargés de couvrir un nouveau meurtre.
Beppe Fenoglio : Une affaire personnelle et autres récits
Antonio Manzini : Maudit printemps
Chiara Breguet, héritière d’une riche famille d’industriels du Val d’Aoste, étudiante brillante admirée de ses pairs, n’a plus donné de ses nouvelles depuis plusieurs jours. Persuadé que cette disparition est inquiétante, Rocco Schiavone se lance dans une course contre la montre pour sauver la jeune femme et découvrir ce que dissimule la façade impeccable de ce milieu nanti. Pendant ce temps, la neige tombe sur Aoste en plein mois de mai, et cette météo détraquée ne…
Cristina Comencini : Etre en vie. « Qu’est-ce que ça veut dire être en vie ?? Pour moi, c’est comme une chanson, vous la savez par coeur, elle vous semble stupide, toujours la même, tout le monde la connaît, mais quand il vous arrive de la chanter à nouveau, elle vous donne le frisson? »Caterina vit à Rome, a un travail qu’elle aime, un mari et deux enfants. Un destin inespéré pour la petite orpheline de Campanie.Quand les corps sans vie de sa mère adoptive et de son compagnon, Sebastiano, sont retrouvés dans une chambre d’hôtel à Athènes, Caterina décide de s’y rendre, seule.
Sylvia Avallone : La vie parfaite
Le matin de Pâques, Adele quitte le quartier de Labriola et part accoucher, seule. Parce que l’avenir n’existe pas pour les jeunes nés comme elle du mauvais côté de la ville, parce qu’elle n’a que dix-huit ans et que le père est en prison, elle envisage d’abandonner son bébé. À une poignée de kilomètres, dans le centre de Bologne, le désir inassouvi d’enfant torture Dora jusqu’à l’obsession. Autour de ces deux femmes au seuil de choix cruciaux, gravitent les témoins de leur histoire. Et tous ces géants fragiles, ces losers magnifiques, cherchent un ailleurs, un lieu sûr, où l’on pourrait entrevoir la vie parfaite.
Giovanni Guareschi : L’extravagante mademoiselle Troll
Clotilde Troll est connue comme la plus belle et la plus excen-trique des héritières de Nevaslippe, la plus exaspérante aussi aux yeux du comte Filimario Dublé qui, lui, passe pour le plus riche et le plus têtu de la ville.
Natalia Ginzburg : Les petites vertus
Publié en 1962, Le piccole virtù est un livre charnière dans l’oeuvre de Natalia Ginzburg. Connue pour ses romans, dans ce premier livre d’essais, Natalia Ginzburg, dont l’écriture est essentiellement attachée aux faits, aux gestes, aux voix et aux cadences, reste fidèle à elle-même : la recherche de l’essentiel est toujours concrète, toujours incarnée, les expériences morales prennent un sens physique – elle reste dans la narration qu’il s’agisse d’énoncer une pensée générale ou un jugement sur l’existence.
Andrea Camilleri :
- La lune de papier
- Le sourire d’Angelica
- Une lame de lumière
- La patience de l’araignée
- La démission de Montalbano