Après avoir répété toute l’année sous la direction, pour le Piccolo DanTeatro, de Rosette Bertrand et pour la chorale AnDante, de Colette Magnand-Descours, les comédiens et les choristes ont offert aux membres de la Dante ainsi qu’à leurs amis des spectacles de fin d’année qui ont fait une nouvelle fois salle comble.
La pièce représentée le 12 et le 14 juin 2019 par le Piccolo DanTeatro au Mayapo est une comédie enlevée, » Quando il diavolo ci mette la coda » (Quand le diable s’en mêle), de Monica Maran, avec des jeux de scène suggestifs qui ont permis même aux spectateurs non italianisants de rire à bon escient, aidés en cela par le résumé très détaillé de la pièce figurant sur le programme. Peut-être le plaisir inchangé que l’on prend à jouer une pièce ou à en être spectateur s’explique-t-il par ces mots de Vittorio Gassman : « Le théâtre, c’est une zone franche de la vie, là on est immortel ».
C’est le 19 juin 2019 que la chorale a donné à la Commanderie Saint-Jean son audition de fin d’année. Cette fois, les chants interprétés avec beaucoup d’émotion et de talent par les choristes ne prêtaient pas particulièrement à rire : chants de travailleurs ou chants à propos du travail, qu’il s’agisse des pêcheurs de corail du Sud, des repiqueuses de riz du Nord, des ouvrières des filatures de Lombardie, des paysans et des moissonneurs de Sicile, des bergers des Abruzzes… C’est la dureté du travail qui était le thème dominant, mais aussi la satisfaction de belles récoltes, de bonnes pêches ou du retour au foyer une fois l’été fini. Et l’amour est toujours présent en filigrane. Comme le disait Giovanna Marini, il ne s’agit pas d’un monde perdu, c’est un monde encore vivant et qui le restera tant qu’on le chantera.
Des soirées très réussies en tout cas, terminées par un buffet convivial.