Nouveaux achats de livres

Valerio Valeri, Ce n’est qu’un début, commissaire Soneri (juin 2024)

C’est une triste journée d’hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s’abat sur Parme quand l’annonce d’un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant.
Un mystérieux jeune homme s’est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l’enquête, mais voilà qu’une deuxième affaire lui tombe dessus : un meurtre à l’arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent.

Piergiorgio Pulixi, Stella ( avril 2025)

Certains lieux sont maudits. Et les gens qui y vivent, condamnés à un destin cruel. À dix-sept ans, Stella est une jeune femme libre et débordante de vie. Aussi splendide que farouche, elle ne laisse personne indifférent. Tout le monde à Sant’Elia, quartier popu – laire de Cagliari, la connaît, la désire et l’envie. Mais un jour où le mistral se déchaîne, elle est retrouvée morte et mutilée sur une plage. Stella s’apprêtait à laisser derrière elle Sant’Elia et sa corruption, mais son assassin en a décidé autrement. D’emblée, l’affaire s’annonce difficile. Eva et Mara s’attèlent à fouiller un quartier réputé impéné – trable, tandis que Strega, plus que jamais en proie aux fantômes de son passé, se jette à corps perdu dans l’enquête. Au risque de briser le subtil équilibre de son équipe.

Alessandro Baricco, Abel ( avril 2025)

Dans un Far West imaginaire, le shérif et tireur de génie Abel Crow mène une existence périlleuse. Faire feu est pour lui un instinct, une façon de mesurer son âme à la terre splendide mais hostile qui s’étend infinie. Car Abel ne se contente pas des duels de pistoleros ; depuis sa découverte de la philosophie, il se cherche un destin. Trois femmes le guident dans cette quête : son amante, l’insaisissable Hallelujah Wood, sa petite sœur, l’intrépide Lilith, qui embarque toute la fratrie dans une mission à haut risque, et la bruja, une sorcière porteuse de sagesse ancestrale.
Récit d’une vie, Abel se présente comme un puzzle de souvenirs dont l’assemblage envoûtant dure jusqu’au dernier mot. Alessandro Baricco revient, neuf ans après son précédent roman, avec un western aussi intense que sensible.

Ugo Barbàra, Les Malarazza (février 2025)

Une grande saga italienne » Mon père aurait été un bon père s`il n`avait pas tué ma mère.  » Ainsi s`ouvre la saga des Malarazza, septième roman du scénariste Ugo Barbara, dont l`incroyable best-seller est aussi le premier livre traduit en France.
L`histoire commence à Castellammare del Golfo, pas très loin de Palerme, en 1860. Alors que Garibaldi s`apprête à débarquer en Sicile, Antonio Montalto a une intuition : céder une partie des vignes et des oliveraies qui ont fait la fortune de sa famille en échange d`un petit voilier. Tout le pays le prend pour un fou, mais il a compris que le siècle à venir s`ouvrait en Amérique.

Gianni Biondillo, Le goût du sang (mai 2025)

Un matin gelé, un homme sort de prison. Personne ne l’attend, il est seul. Il s’appelle Sasà, il regarde le ciel de Milan, libre, enfin. Il a un plan, il doit rentrer chez lui, chercher l’argent qu’il avait caché, retrouver sa femme et sa fille, et se volatiliser avant que quelqu’un – à commencer sans doute par son meilleur « ami » – le fasse disparaître. Dans son passé, du trafic entre Naples et l’Allemagne, des assassinats pour la ‘Ndrangheta… Comment a-t-il pu de sortir de taule au bout de 5 ans alors que sa peine était de 30 ? Le commissaire Ferraro mène l’enquête de façon peu ordinaire, entre les églises baroques et les nouveaux gratte-ciel de Milan, entre la femme de Sasà, qui aurait voulu l’oublier, et sa fille, qui veut s’en sortir dans un ring de boxe. Est-ce que vérité rime toujours avec justice ? Des rebondissements, une ville prenante, des personnages attachants.

Harriet Constable, La virtuose ( avril 2025)

Le monde a oublié son nom. Il est temps de connaître son histoire.
Harriet Constable voue son premier roman à la mise en lumière des artistes femmes oubliées de l’Histoire, en racontant l’histoire vraie d’Anna Maria della Pietà, violoniste vénitienne d’exception du XVIIIe siècle ayant largement contribué à l’œuvre de Vivaldi avant d’être effacée par son mentor.

Sélection de quelques livres présents au catalogue

Massimo Carli, L’homme qui regardait les montagnes

Piergiorgio  Pulixi, La librairie des chats noirs

Roberta Recchia, La vie qui reste

Rosa Vetrella, Une famille comme il faut

Isabelle Autissier, Le naufrage de Venise

Autres livres non encore référencés au catalogue

Paolo Rumiz, Appia

Giacinta Cavagna, Les filles de la chocolaterie

Guillaume Parilhou, La couronne du serpent

Nouveautés de février

L’Age fragile de Donatella Di Pietrantonio (2025)

Lucia, la narratrice, a toujours vécu dans le même village des Abruzzes, en Italie.
En pleine période de pandémie de Covid-19, sa fille Amanda, venue de Milan, passe tout son temps enfermée dans sa chambre. Outre la détresse de son enfant, Lucia doit faire face au crime dont elle a été témoin trente ans plus tôt et dont elle n’a jamais parlé.

Prix Strega 2024, prix Strega Giovani 2024.

Ma mère est un fait divers de Maria Grazia Calandrone (2024)

Le 24 juin 1965 à Rome, un bébé est abandonné sur la pelouse de la Villa Borghèse. Ses parents, ce sont Lucia et Giuseppe. Mariée de force, la jeune femme s’est enfuie, quittant un mari et une belle-famille violents, pour vivre son grand amour. À cette époque, en
Italie, cela rend Lucia et son compagnon criminels, coupables d’adultère et d’abandon du domicile conjugal. Sans parler du statut d’enfant illégitime qui va planer toute sa vie au-dessus de leur fille. Acculé par l’impossibilité de faire famille, le couple se résout à l’abandonner et à se suicider ensemble dans les eaux du Tibre. L’enfant orpheline, c’est Maria Grazia Calandrone. Cinquante ans plus tard, elle mène l’enquête pour retracer l’histoire de ses parents biologiques et comprendre leur geste. En explorant leur trajectoire, Maria Grazia Calandrone fait aussi revivre avec réalisme, dans une langue poétique et singulière, l’Italie de l’après-guerre en pleine
industrialisation et la pression sociale destructrice pesant sur les femmes.

Un paese di resistenza

du 1er au 4 février

Documentaire de Catherine CatellaShu Aiello (2016)

Par Catherine CatellaShu Aiello

Riace, Ce village de Calabre en Italie avait fait de l’accueil des migrants son avenir pendant 20 ans. Jusqu’au déferlement de la vague populiste qui gangrena l’Europe. Après des mois d’une minutieuse destruction orchestrée par Salvini, le village s’éveille tout doucement d’un long cauchemar.

Nouveautés de janvier

Perspectives de Laurent Binet ( 2025)

Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l’enquête. Pour l’assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome.
La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L’Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de sa cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu’à Rome, le pape condamne les nudités de le chapelle Sixtine.
Perspective(s) est un polar historique épistolaire. Du broyeur de couleurs à la reine de France en passant par les meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, chacun des correspondants joue sa carte. Tout le monde est suspect.

Nouveautés de décembre

Le piéton de Venise de Dominique FERNANDEZ (2019)

Loin de l’image d’une ville-musée, Venise vibre de toute la gaieté italienne. Une douceur, un plaisir de vivre qui jaillissent des tableaux de Giambattista Tiepolo, de la musique de Vivaldi, du théâtre de Carlo Goldoni, des aventures de Casanova. Une dévotion aux sens à laquelle s’ajoute un esprit profondément républicain, ouvert au monde.
Dominique Fernandez nous raconte le glorieux passé de cette ville si singulière posée sur les eaux, décrit le développement de l’art, rappelle les navigateurs audacieux, et dessine les contours de sa Venise personnelle en n’oubliant rien des lieux phares comme la place Saint-Marc, l’Accademia, les Zattere ou l’église San Zanipolo. Il cite avec bonheur les grands écrivains voyageurs qui ont aimé Venise et ont été inspirés par elle…
Cet ouvrage redonne ses couleurs à la « cité des Doges » et révèle nombre de mystères vénitiens. Il offre ainsi au lecteur une promenade d’une érudition sans pareille, guidé par un piéton amoureux de la Sérénisssime.

Si peu de Marco LODOLI (2024)

« Quand l’amour est comme le mien, juste un rêve solitaire infini, une insulte au malheur, un crachat à la face du destin, alors il élève ses flammes jusqu’aux cieux, il brûle et purifie tout et ne s’éteint jamais, ne se réduit jamais à un feu dans une cheminée qui réchauffe et apaise, qui illumine une maison bienheureuse. »
Le nouveau roman de Marco Lodoli raconte la passion silencieuse et implacable d’une femme, concierge dans une école, pour Matteo, professeur et écrivain, qui ne remarque rien, trop pris dans son art, ses ambitions, dans l’illusion d’être différent des autres. Elle n’a pourtant jamais cessé de l’aimer. Mais à quel prix ? Quarante années passées à le défendre des dangers, du mal, du monde. En silence, en secret, car pour aimer ainsi, il faut savoir tout perdre. Elle a dû être inflexible, féroce. Protéger et chérir sans jamais s’exposer, sans se dévoiler : « J’avais besoin de le voir chaque matin, d’échanger avec lui un rapide bonjour, et imaginer que sans moi, qui ne suis presque rien, il se serait égaré dans l’existence comme un enfant dans la forêt. »

L’italien de Arturo Perez-Reverte (2024)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Elena Arbués, libraire d’Algésiras, une jeune veuve dont le mari a été tué au cours de l’attaque contre la marine française à Mers el-Kébir, voit son destin chamboulé par le hasard.
Lors d’une balade sur la plage, elle découvre le corps d’un homme blessé, ramené par la mer. En lui sauvant la vie, elle se retrouve impliquée dans des opérations militaires qui se jouent sous ses yeux, car cet homme, Teseo Lombardo, fait partie d’un groupe de plongeurs de combat italiens qui s’infiltrent par la mer dans le port de Gibraltar, à dos de torpilles autopropulsées, pour déposer des charges explosives sous les bateaux ennemis.
Par désir d’aventure (ou pour venger son mari ?), Elena décidera de participer secrètement aux opérations de sabotage…

Antonia de Gabriella Zalapi (2019)

Issue de grandes dynasties viennoises et anglaises au cosmopolitisme vertigineux, Antonia est mariée à un nanti de Palerme. Soumise et contrainte à l’oisiveté, mais lucide, elle rend compte dans son journal de ses journées-lignes et du profond malaise qu’elle éprouve. Suite au décès de sa grand-mère, Antonia reçoit quantité de boîtes contenants lettres, carnets et photographies. En dépouillant ces archives, elle reconstruit le puzzle du passé familial et de son identité intime, puisant dans cette quête, deux ans durant, la force nécessaire pour échapper à sa condition. Roman d’une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies tirées des archives familiales de Gabriella Zalapì. Comme chez Sebald, elles amplifient la puissante capacité d’évocation du texte.

Wilibald de Gabriella Zalapi (2024)

Depuis l’adolescence Mara est habitée par un tableau suspendu dans le salon de son H.L.M. Willibald, qui a acheté cette toile dans les années 1920, la hante tout autant. Lorsqu’il fuit Vienne en 1938, il n’emporte que ce Sacrifice d’Abraham, soigneusement plié dans sa valise. Entrepreneur et collectionneur juif, il refait sa vie au Brésil, loin des siens. Lors d’un séjour en Toscane chez sa mère Antonia, Mara déchiffre les lettres de Willibald qu’elle retrouve dans un hangar. Elle observe les photos, assaille de questions Antonia, « qui sait mais ne sait pas ».

Ilaria la conquête de la désobéissance de Gabriella Zalapi (2024)

Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes que les deux chantent à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un « guépard nerveux » dans un nuage de nicotine pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout.

Apprendre l’italien, 30 petites histoires faciles à lire – livre bilingue

Histoires simples

Pas de règles de grammaire

Livre construit non pas par des enseignants, mais basé sur des personnes bilingues, qui ont appris une nouvelle langue.

La bella estate

du 30 novembre au 3 décembre 

Drame de Laura Luchetti (2023). Par Laura Luchetti avec Yile Yara VianelloDeva CasselNicolas Maupas

1938, à Turin. Ginia a quitté avec son frère le foyer familial pour trouver du travail en ville. Elle se montre particulièrement créative pour la couture dans l’atelier où elle est employée tandis qu’elle est fascinée par sa rencontre avec une jeune femme modèle pour des artistes.

Nouveaux achats de livres sept 2024

La stratégie du lézard de Valerio Varesi (2024)

Sauf qu’aujourd’hui, ils ont vieilli, et leur colère s’est transformée en déception. Ils n’ont plus besoin de Dieu, ni d’un parti. Ou s’ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver. Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d’un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable.

Hôtel Roma de Pierre Adrian (2024)

« Je pardonne à tous et à tous je demande pardon. Ça va ? Pas trop de bavardages. »
Le 27 août 1950, Cesare Pavese se donne la mort dans la chambre 49 de l’Hôtel Roma, à Turin. Il laisse un mot d’excuse, des poèmes et un journal intime, Le Métier de vivre.
Pierre Adrian a retracé le dernier été d’un écrivain hanté par le suicide. Il a cherché dans sa vie et dans ses livres de quoi nous apprendre, malgré tout, le douloureux métier de vivre.

Le palais de l’infortune de Donna Leon (2024)

Un soir d’hiver, un corps est retrouvé dans les canaux de Venise. La victime, un ouvrier travaillant pour le palazzo Zaffo dei Leoni, semblait en apparence sans histoire. Mais la veille de sa disparition, lui et Brunetti avaient eu une discussion compromettante sur la future gérance du palais, bijou patrimonial de Venise.En menant l’enquête, le commissaire découvre avec stupeur que le défunt avait une fascination malsaine pour les années de plomb en Italie. Brunetti se plonge alors dans ses souvenirs de cette période trouble dans l’histoire de son pays, afin de résoudre l’affaire et éviter un nouveau drame.

Goliarda d’Angelo Pellegrino (2022) en italien

Tra i vicoli di Gaeta e nelle pagine di questo libro, Goliarda Sapienza è ancora viva. A rievocarla è l’uomo che l’ha amata pazzamente, e che ora, in anni meno pazzi, torna nei luoghi della loro felicità. Sentendo risuonare all’improvviso quella voce roca nei bar dove lei scriveva L’arte della gioia, mentre guarda le onde del mare e le fotografie ingiallite dal tempo, Angelo Pellegrino ci regala i suoi ricordi piú nascosti, e tuffa nel passato uno sguardo pieno di gentilezza per ripescarne mille tesori. Potente e irrequieta, radiosa e febbrile, Goliarda rinasce attraverso le parole luminose del marito, che disegna della sua «Iuzza» un ritratto nuovo, vivissimo e privato.

Le regole dello Shangai d’Erri De Luca (2023) en italien. Disponible aussi en français

Lei è una giovane gitana in fuga dalla famiglia per sottrarsi al matrimonio combinato con un uomo anziano, lui è un orologiaio che sta campeggiando sul confine e la accoglie nella propria tenda. L’incontro inaugura un’intesa fatta di dialoghi notturni sugli uomini e sulla vita, uno scambio di saperi e di visioni – lei che crede nel destino, nei segni, nel dio delle cose, lei che addestrava un orso e lo amava come il migliore degli amici; lui che si sente un ingranaggio dentro la macchina del mondo e che quel mondo interpreta secondo le regole dello Shangai, come se giocare fosse un modo per mettere ordine nel caos. Un’intesa che durerà a lungo, anche da lontano, e finirà per modificare l’esistenza di entrambi: uno scarto nel gioco, un bastoncino che si muove.

la bella estate de Cesare Pavese Ed. bilingue et Ed. scolastica

« À cette époque-là, c’était toujours fête. Il suffisait de sortir et de traverser la rue pour devenir comme folles, et tout était si beau, spécialement la nuit, que, lorsqu’on rentrait, mortes de fatigue, on espérait encore quel quelque chose allait se passer… »

Nouveautés de juin 2024 (suite)

La septième lune de Piergiorgio Pulixi (2024)

Les Chansons du mal, tome 4

Eva, Mara et Vito Strega fêtent la naissance de leur nouvelle unité d’enquête dédiée aux crimes en série dans un hôtel de luxe au coeur du Supramonte sarde, lorsqu’ils apprennent que le corps sans vie d’une jeune fille a été retrouvé dans le parc de Lombardie. Clara Pontecorvo arrive la première sur les lieux, découvrant un crime atroce qui lui rappelle une autre affaire survenue en Sardaigne.

L’inventario delle nuvole di Franco Faggiani (2023) 

1915. Giacomo Cordero abita in Val Maira, con il nonno Girolamo, la madre Lunetta e l’anziana e riservata Desideria. Il ragazzo ha studiato ma gli viene imposto di restare a casa, a Prazzo, dove si vive di taglio del bosco, di piccolo allevamento e agricoltura, e dove gli abitanti delle malghe spesso sopravvivono nella più assoluta miseria. L’Italia è appena entrata in guerra e il vecchio Girolamo, ruvido e determinato capofamiglia, commerciante scaltro e capace, è diventato il fornitore ufficiale di merci per l’esercito.

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Nouveautés mai 2024

Marie-Antoinette et la musique de Patrick Barbier (2022)

Peu de femmes ont à ce point excité les passions, poussé aux commentaires les plus contradictoires, suscité autant de biographies. Marie-Antoinette n’est pas une reine comme les autres et l’on tend à la redécouvrir aujourd’hui sous des aspects moins connus. Le présent ouvrage se penche pour la première fois sur les liens forts qu’elle a entretenus avec la musique : ses études à Vienne, sa découverte du monde musical français, sa passion pour la harpe, le pianoforte et le chant, mais aussi pour l’opéra et l’opéra-comique. Par son soutien sans faille aux spectacles de la cour ou de Paris, elle a marqué sa volonté d’internationaliser un répertoire jusque-là très franco-centré.
Au fil des pages, depuis son arrivée à l’âge de 14 ans jusqu’aux jours sombres des Tuileries, on découvre le rôle important qu’elle a joué dans la société culturelle de la fin du XVIIIe siècle, ses liens avec le public des théâtres et avec les artistes, ainsi que l’influence qu’elle a exercée sur l’évolution du répertoire et les progrès techniques des instruments.
Tout au long d’une étude transversale qui unit la musique et les arts, mais aussi la politique, la société et des anecdotes de la vie quotidienne, Patrick Barbier propose un regard nouveau sur celle qui a été la reine mécène la plus mélomane et musicienne de l’histoire de France.