Max Gallo – La Baie des Anges ( trilogie : La Baie des Anges, Le Palais des Fêtes, La Promenade des Anglais)
Par centaines, en cette année de disgrâce de 1880, ils fuient leur Piémont italien, leur terre de misère qui ne les nourrit plus. A la mort de leur mère, après six jours de marche, les frères Revelli découvrent les lumières de Nice, comme la promesse d’une vie nouvelle. La ville ne tarde pas à transformer ces hommes frustes, intelligents et assoiffés de dignité. L’énergique et ambitieux Carlo Revelli s’impose sur les chantiers de construction. Vincente entre au service du docteur Merani, notable influent, de même que Luigi, le plus jeune et le plus séduisant des trois. Mais ce dernier semble choisir le mauvais chemin, celui des affaires louches et dangereuses. Il faudra très peu de temps pour faire d’eux des Français à part entière.
Erri De Luca – Grandeur Nature
« Dans ces pages, je réunis des histoires extrêmes de parents et d’enfants. J’en suis à moitié étranger : n’étant pas père, je suis resté nécessairement fils ». Autour de ce sujet très personnel de la filiation, devenu avec le temps un motif récurrent de son œuvre littéraire, Erri De Luca compose un thème et des variations pleins de finesse. On y croise de jeunes vagabonds napolitains, la fille d’un nazi en cavale, la jeunesse révoltée de Mai 68 ou encore le directeur d’un orphelinat de Varsovie.
Erri De Luca mêle dans ces récits l’intime à l’universel, et pose un regard riche et même poétique sur les rapports entre parents et enfants.
Serena Giuliano – Un coup de soleil
Six foyers, et un point commun : Eléonore, femme de ménage. Mais leur routine risque de se voir chamboulée… Lundi, dottore Di Martino. Veuf au cœur brisé. Mardi, signora Rizzo. La doyenne à l’esprit mal tourné. Mercredi, les Ferrara. Culs-bénits, autoritaires. Jeudi, signora Marino. Voyante : lit dans les cartes et les pensées. Vendredi matin, signor et signora Landi. Aisés, bronzés, désespérés… Vendredi après-midi, signor D’Amato. L’homme invisible ! À Salerno, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Éléonore. Entre ses ménages et ses jumeaux ados, elle n’a pas le temps de goûter à la dolce vita. Surtout, Éléonore ne parvient pas à oublier Marco, dont elle vient de se séparer. Pendant qu’elle récure chez les autres, au moins, son esprit est occupé. Mais en pénétrant dans l’intimité de ses clients, elle va s’apercevoir que les apparences sont trompeuses, et sa routine bien huilée pourrait se trouver chamboulée… Son rêve de toujours deviendra-t-il réalité ? Et si un hasard s’apprêtait à rebattre toutes les cartes ?
Elena Ferrante – Entre les marges : conversations sur le plaisir de lire et d’écrire
Invitée à s’exprimer dans le cadre d’un cours magistral à l’université de Bologne, Elena Ferrante nous ouvre les coulisses de son activité de romancière.
Au fil des textes, elle revisite l’écolière qu’elle était, se confie sur les livres qui lui ont inspiré sa saga mondialement connue L’amie prodigieuse, ou encore s’interroge sur l’écriture féminine et son rapport au dialecte napolitain.
Cet ouvrage met en lumière une nouvelle facette d’Elena Ferrante, qui, tout en questionnant son œuvre et ses inspirations, révèle un esprit insoumis, avide de tester les limites et même de les dépasser.
Beatrice Salvioni – La Malnata
» Un roman d’apprentissage plein de sensibilité et d’intelligence. » Page des libraires
« La Malnata – la mal née – était en bas sur la rive du Lambro avec deux garçons que je ne connaissais que de nom. Ils avaient tous les deux des pantalons courts et les genoux écorchés, et pour elle, cette fille qui leur arrivait tout juste à l’épaule, ils auraient affronté la mitraille comme les soldats qui s’en vont à la guerre, en disant ensuite au Seigneur : Je suis mort heureux. »
Phénomène littéraire, révélation d’une voix unique, récit puissant où le passé fait écho au présent : La Malnata marque l’entrée en littérature de Beatrice Salvioni, vingt-six ans, dont le roman est publié simultanément dans plus de vingt-huit pays.
Ce roman d’apprentissage au féminin raconte l’amitié intense et émancipatrice de deux adolescentes dans l’Italie fasciste. Deux adolescentes que rien ne destinait à la rencontre – l’une est issue de la bourgeoisie, l’autre des milieux populaires – qui vont trouver, à deux, le courage de se révolter contre la morale sociale et la violence des hommes.