Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Comédie, romance de Gianni DI GREGORIO (2023) durée 1h31
Avec Gianni Di Gregorio, Stefania Sandreli, Alfonso Santagata
Astolfo, professeur à la retraite, doit quitter son appartement romain, expulsé par la propriétaire. Désargenté, il décide de retourner au village de ses ancêtres, pour habiter le palais familial en ruine, vestige d’un patrimoine que chacun tente d’accaparer.
D’Emanuele CRIALESE (2022) avec : Penelope CRUZ, Vincenzo AMATO, Luana GIULIANI Rome dans les années 1970. Dans la vague des changements sociaux et culturels, Clara et Felice Borghetti ne s’aiment plus mais sont incapables de se quitter. Désemparée, Clara trouve refuge dans la relation complice qu’elle entretient avec ses trois enfants, en particulier avec l’aînée née dans un corps qui ne lui correspond pas. Faisant fi des jugements, Clara va insuffler de la fantaisie et leur transmettre le goût de la liberté, au détriment de l’équilibre familial…
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ? Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une œuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise…
Commandant de Sandro VERONESI et Eduardo DE ANGELIS (27/9/2023)
Gibraltar, 3 octobre 1940. Salvatore Todaro, le Commandant du Cappellini, sous-marinier de la Marine italienne, doit décider de la profondeur de navigation. Franchir le détroit de Gibraltar expose au plus grand des dangers, les Anglais tirent en continu. Mais Todaro a l’habitude des missions périlleuses. Et celle-ci n’est pas des moindres : tendre une embuscade au milieu de l’Atlantique. Après des jours d’ennui et de diagonales inutiles, un navire est enfin repéré. Un cargo commercial. Il navigue dans la zone identifiée, tous feux éteints. Son pavillon demeure invisible. Mais l’Enseigne de vaisseau distingue un canon sur son pont. Todaro n’hésite pas : il le torpille. Bientôt, des ennemis rejoignent le périmètre du sous-marin à la nage. » Commandant, qu’est-ce qu’on fait ? » . Cette question, Todaro se la pose depuis des jours. Il prend alors la décision, enfreignant tous les ordres reçus, de secourir ceux qui étaient jusqu’à présent des adversaires et qu’il considère désormais comme des naufragés.
Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants de Mathias ENARD (15/8/2010)
En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu’il brave la puissance et la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur, dont il a laissé en chantier l’édification du tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l’invitation du sultan Bajazet qui lui propose- après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci, – de concevoir un pont sur la Corne d’Or ? Ainsi commence ce roman, tout en frôlements historiques, qui s’empare d’un fait exact pour déployer les mystères de ce voyage. Troublant comme la rencontre de l’homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ciselé comme une pièce d’orfèvrerie, ce portrait de l’artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l’acte de créer et sur le symbole d’un geste inachevé vers l’autre rive de la civilisation.
Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime… c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes. Cette première enquête de Vito Strega est un page-turner efficace et implacable qui joue avec les nerfs du lecteur et interroge les notions de bien et de mal.
Dans une vieille bâtisse isolée en Toscane, une fillette souffre de maux bien étranges… Lors de phases de transe, Eva semble habitée par le mal et obéit aux ordres d’un ami imaginaire inquiétant. C’est en tout cas ce que rapporte sa jeune fille au pair à Pietro Gerber, illustre hypnotiseur pour enfants. Ce dernier, traumatisé par sa précédente affaire, hésite à prendre en charge cette patiente. Mais au cours de leurs séances, elle dissémine des indices sur une histoire qui ronge Gerber depuis des décennies : la disparition brutale de son ami, survenue dans son enfance. Comment peut-elle être au courant de détails que même Gerber a enfouis en lui ? En sondant les affres de la mémoire d’Eva, Pietro Gerber va être victime d’un jeu de piste dangereux, qui l’obligera à se confronter à ses pires démons.
Veiller sur elle de Jean Baptiste ANDREA
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ? Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté.
Le portrait de mariage de Maggie O’FARRELL
Après Hamnet, Maggie O’Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d’une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante. C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple. La mariée a quinze ans. Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire. La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari. Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…
Giancarlo De Cataldo esplora in apnea l’abisso del presente, l’incubo collettivo infestato da hater e uomini che odiano le donne, da sadici torturatori e mercanti di carne umana, da gattopardeschi potenti e nuovi padroni. Dicono che i tempi sono cambiati. E invece è l’Italia di sempre, che esibisce il suo ghigno feroce. Lo sa bene il commissario Alba Doria. Sospesa tra la luce e il buio, Alba è affetta da un micidiale disturbo della personalità. Lo chiamano la Triade Oscura, misto di narcisismo, sociopatia e abilità manipolatoria, capace di ispirare i peggiori criminali o sostenere i vincenti che conquistano la cima della piramide. Ma neanche la mente più lucida può considerare ogni variabile. Così quando il fantasma di un assassino, che tutti credevano morto, torna a colpire, la Doria dovrà vedersela con i segreti del passato. Tanto più che a tornare sono anche il Biondo e il dottor Sax, rispettivamente il compagno e l’amico di quei giorni lontani: poliziotto irruente e tormentato, il primo; funzionario dei Servizi e virtuoso del jazz, il secondo. Toccherà ad Alba chiudere i giochi nelle pieghe di una Roma trasformata in una metropoli sudamericana, popolata da reietti che vivono in veri e propri slum dove vige la legge del più forte.
Le don du mensonge de Donna Leon
Dans la belle Venise, les activités criminelles semblent se calmer tandis que la ville sort de la pandémie. Le commissaire Brunetti profite de ce moment pour renouer avec la splendeur de la Sérénissime et sa riche culture. Cependant, la trêve prend fin quand une amie d’enfance de Brunetti arrive en catastrophe à la questure. Elle soupçonne son gendre d’être mêlé à des affaires sordides, et de mettre ainsi toute sa famille en danger. Brunetti va mener l’enquête en secret, aidé de la signorina Elettra et de la commissaire Claudia Griffoni, au risque de désobéir à sa hiérarchie. En démêlant les noeuds de cette histoire, il va remonter jusqu’aux milieux mafieux de la ville et faire éclater au grand jour une vérité terrible. Mensonges, arnaques et menaces… Le commissaire saura-t-il protéger son amie tout en faisant respecter la loi ?
avec Enea SALA, Fausto ALESI, Paolo PIEROBON, Barbara RONCHI, Leonardo MALTESE
Film italo-franco-allemand qui s’inspire de l’histoire vraie d’Edgardo Mortara, jeune garçon juif, enlevé de force à sa famille bolonaise, en 1858, pour être élevé comme chrétien. Dans le quartier juif de Bologne (qui faisait alors partie des Etats du Pape), les soldats du pape font irruption dans la maison de la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils ont été envoyés pour s’emparer d’Edgardo, le fils de 6 ans. Selon le témoignage d’un ancien serviteur, le garçon a été secrètement baptisé lorsqu’il est tombé malade alors qu’il était enfant. La loi pontificale est indiscutable, il doit recevoir une éducation catholique. Ses parents se battent pour le revoir, soutenus par une opinion publique de plus en plus opposée au pouvoir de l’Eglise. Continuer la lecture de L’enlèvement (Rapito)
Vendredi soir, à la Commanderie Saint-Jean, se tenait l’assemblée générale de l’association Dante Alighieri. Preuve de leur attachement à leur association, les sociétaires étaient venus en nombre et remplissaient toute la salle. Continuer la lecture de AG de la Dante du 6 octobre 2023